Per una talhadura

Collecté en 1993 par IOA Sur la Commune de Villecomtal Voir sur la carte
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Introduction

Le recours aux rebouteux (petaçaires, adobaires) ou aux guérisseurs, aussi bien pour les hommes que pour le bétail, était et est encore relativement fréquent. Nombreuses sont encore les personnes à détenir lo secret del fuòc.

On utilisait le gui (vesc, vresc) pour la tension, la verveine (vervena) pour la circulation, la fleur de lis (flor de lire), la mauve (malva) ou le millepertuis (flor rossèla) pour un coup (tapin, pic), une entaille (talhal, talhada) ou une plaie (plaga), l’eau de neige de février pour les brûlures, le chou (caul), l’ortie (ortiga), la feuille de frêne (fuèlha de fraisse), la feuille de noyer (fuèlha de noguièr), les piqûres d’abeille ou la graisse de blaireau (grais de tais) pour les rhumatismes (dolors), le tilleul (telh) ou la menthe (menta) pour la digestion, la fougère mâle (falguièira), l’ail (alh) ou la suie (suja) pour les vers, le fiel de cochon (fèl de pòrc) pour les abcès (amasses), du pain trempé dans du lait ou un œuf (uòu) pour les panaris, la camomille pour les yeux (uèlhs), les violettes (violetas), les pouces de ronces (ponchas de romècs) ou la fleur de sureau (flor de sòi, flor de saüc) pour le rhume (raumàs), lo tè de montanha (fourni par les montanhièrs d’Aubrac) ou la camomille pour le mal de tête (mal de cap), la fleur de l’aubépine (boisson blanc), les pousses de ronces (ponchas de romècs), le miel (mèl) ou la laine en suint (lana surja) pour le mal de gorge (mal de còl), le lilas blanc pour la fièvre, le lierre (enna) pour les maux de dents, la poix du cordonnier (pega) pour retirer une écharde (tronc), la fleur de sureau pour une foulure, une entorse ou un coup (macal), la mauve et les toiles d’araignées (telaranhas, telas d’iranhas) pour une coupure (talhadura, copadura)...

Ethnotexte

Michèle LAGARRIGUE

née Battedou en 1911 à Villecomtal.

Transcription

Occitan
Français

« La miá mamà me disiá que, ela, quand èra jove, quand se talhava, metiá una tela d’iranha e aquò empachava qu’aquò sangnèsse. »

« Ma maman me disait que, elle, quand elle était jeune, quand elle se taillait, elle mettait une toile d’araignée et ça empêchait de saigner. »

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