Lo nas que sangna

Collecté en 1993 par IOA Sur la Commune de Villecomtal Voir sur la carte
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Introduction

Avant le développement des services hospitaliers et l’apparition des structures d’hébergement dédiées aux personnes âgées, ces dernières finissaient leur vie dans un cadre familial, soignées au mieux avec les moyens du temps.

Pour traiter les maux les plus courants, on trouvait en Rouergue la plupart des remèdes empiriques également connus dans d’autres régions d’Europe avant la pharmacopée chimique moderne. De nombreux documents en occitan, dont certains ont été publiés par Jean Delmas dans la collection Al canton, donnent des recettes médicinales. Les remèdes étaient, en général, à base de simples. On n’appelait le médecin qu’en dernier recours et il fallait supporter le mal : metre de grais d’endura.

Ethnotexte

Michèle LAGARRIGUE

née Battedou en 1911 à Villecomtal.

Transcription

Occitan
Français

« [La mamà], quand lo nas li sangnava, caliá que cerquèsse un estront de pòrc fresque, lo metiá dins un petaç e sul cap. »

« [Ma maman], quand le nez lui saignait, il fallait qu’elle cherche un étron de cochon frais, elle le mettait dans un chiffon et sur la tête. »

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