Los colars

Collecté en 2000 Sur la Commune de Veyreau Voir sur la carte
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Introduction

Charles fabriquait lui-même les colliers pour les sonnailles de ses bêtes.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Charles BARAILLE

né en 1926 à Luc de Veyreau.

Transcription

Occitan
Français
« Me caldrà cargar las lunetas parce que i vese pas, mès las ai aquí.
Serà lèu finida aquela. Vesètz que cal un moment per far una clau !
Voilà, es finida. Ara cal far lo trauc aquí. La trauque solament ai paur de me traucar los dets… Sabètz que seriá estatda solida, aquela d'aquí, es facha dins lo nos.
Aquò i es ! Aqueste còp es traucada. Voilà. Aquí ! Voilà. Ara, s'aviam lo colar, la li metriam… Voilà, voilà una clau per un colar.
Allez anam traucar lo tub, aquí, coma batable ambe lo virabiquin. Voilà, es traucat, aqueste còp. Es prèste, es prèste a metre dins l'esquila. Ara cal metre un cuèr, coma aquò. Aquò s'apèla un batable o lo batalh coma l'òm vòl. »
Les colliers
« Il me faudra mettre mes lunettes parce que je n'y vois pas, mais je les ai là.
Elle sera bientôt finie celle-ci. Vous voyez qu'il faut un moment pour faire une clé !
Voilà, elle est finie. Maintenant il faut faire le trou là. Je la troue seulement j'ai peur de me trouer les doigts…
Vous savez qu'elle aurait été solide, celle-là, elle est faite dans le nœud.
Ça y est ! Ce coup-ci elle est trouée. Voilà. Là ! Voilà. Maintenant, si nous avions le collier, nous l'y mettrions… Voilà, voilà une clé pour un collier.
Allez nous allons trouer le morceau d'os, ici, comme battant avec le vilebrequin. Voilà, il est troué, ce coup-ci. Il est prêt, il est prêt à mettre dans la sonnaille. Maintenant il faut mettre un cuir, comme ça. Ça s'appelle un batable ou le batalh, comme on veut. »

Localisation

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