Portrait de Jean Pailhès, de La Frégière, à Lisbonne (Portugal), 1860-1870

J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

Portrait de Jean Pailhès, de La Frégière, à Lisbonne (Portugal), 1860-1870

« La plus grande partie des renseignements provient ici du témoignage de Mme Odette Atché, née en 1937, arrière-petite-nièce de Louis Pailhès, et des documents que sa famille a conservés. Ils ont été précisés par des recherches dans l’état civil et le cadastre de Versols et Lapeyre, ainsi que par les données du terrain.
Louis Pailhès (Jean pour l’état civil) est né en 1834. Il a 15 ans au décès de son père maçon. L’aîné des 7 enfants, Antoine, maçon comme son père, devient le soutien de la famille à Lapeyre. Les 2 autres fils, Jean et Louis, vont également trouver leur voie dans le bâtiment, mais ne resteront pas au pays : Jean va entrer chez les compagnons du devoir comme tailleur de pierre et faire son tour de France. (…) Louis va aller s’installer plusieurs années au Portugal, où il va diriger une petite entreprise de bâtiment ou de matériaux. La famille a longtemps conservé ses livres de comptes écrits alors en portugais (détruits depuis). Nette évolution entre les deux générations : les deux fils à la fine écriture, et les parents qui ne savaient pas même signer à leur mariage en 1825. Louis est âgé d’une quarantaine d’années lorsqu’il revient au pays dans les années 1870 en ayant amassé un petit pécule. Il va alors s’associer avec Joseph Reynès pour tenter l’aventure du plâtre. Les Reynès, issus de Lapeyre, faisaient quelques placements dans l’industrie : Joseph Reynès, avoué à Narbonne, possède une filature de laine et une fabrique de drap à Lapeyre. C’est lui qui achète en 1877 la terre de La Frégière sur laquelle Pailhès va bâtir, à ses propres frais, son usine. (…)
Pourquoi Louis a-t-il arrêté son exploitation ? Mme Atché se souvient avoir vu des lettres (brûlées depuis) de clients se plaignant de la mauvaise qualité du plâtre trop gris à leur goût. Le gypse aurait été en outre en bancs trop minces. En 1895, le cadastre indique “démolition partielle” des fours à plâtre. La mère de Mme Atché lui disait : “C’est dommage que Reynès ait soufflé à l’oncle Louis d’aller exploiter cette mine. Il aurait pu faire autre chose avec l’argent qu’il avait ramené du Portugal.” » (Extrait de Louis Pailhès à La Frégière, cne de Lapeyre)

Jean Pailhés, de La Fregièira de Lapèira, a Lisbona (Portugal), 1860-1870

Photo

Portrait de Jean Pailhès, de La Frégière, à Lisbonne (Portugal), 1860-1870
© ATCHÉ Odette (Versols-et-Lapeyre)

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...