La cambi

Collecté en 1996 par IOA Sur la Commune de Taussac Voir sur la carte
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Introduction

Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas), ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi) et le lin.

On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira, canabon ou òrt de la cambi. Ces terres, fines et faciles à travailler, étaient souvent à proximité de l’eau. Elles sont généralement devenues des jardins potagers.

On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (una penche de cardaire).

Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages.

Les draps (lençòls, lençòus) en chanvre étaient rêches. On les confiait aux jeunes mariés (nòvis) pour les assouplir.

L'alivent ou borràs est un drap de vannage.

Ethnotexte

Roger AMILHAU

né en 1931 à Trionac de Taussac.

Transcription

Occitan
Français
« Les parents nos disián que, dins lo temps, o avián fach.Copavan la cambi, la metián secar e pièi après la metián dins un pesquièr per que la rusca poriguèssa e après la caliá tornar secar.Acabavan sovent de la far secar, quand fasiá pas prossa calor, dins lo forn. Las femnas la passavan a la barga, la penchinavan e ne fasián de fiau. Ne fasián les alivents e las raubas de femnas. »

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