Lo trabalh del fèrre
Introduction
Peu enclin au travail de la terre, Antonin préféra entreprendre le métier de serrurier. Pendant sa carrière, il lui arriva de ferrer des roues et d'exercer l'activité de maréchal-ferrant.
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Antonin CHAMPAGNAC
né en 1913 au Cros de Ronesque (15), décédé en 2010.
Transcription
Occitan
Français
« Tota la vida, ai avut envija de bricolar coma aquò. E aviái la passion del fèr, bèlcòp. E talament que, tant qu'ère a l'ostau, trabalhave la tèrra mès aquò èra pas mon fòrt. Alèra m'ère metut a jo(g)ar l'acordeon e abandonère l'acordeon pel mestièr de serrurièr. Donca, fasiam de las grilhas de portau, e mèma farrasiam las ròdas, d'aquel temps, farrasiam les ases. Tot aquò o ai fach.
E alèra après abandonère l'acordeon expressament per contunhar lo mestièr sus la farralha, parce que aquò me fasiá viure, quoi.
Aquò me fa passar lo temps, e de bon temps ! Voilà. »
E alèra après abandonère l'acordeon expressament per contunhar lo mestièr sus la farralha, parce que aquò me fasiá viure, quoi.
Aquò me fa passar lo temps, e de bon temps ! Voilà. »
Le travail du fer
« Toute ma vie, j’ai eu envie de bricoler comme ça. Et j’avais la passion du fer, beaucoup. Et tellement que, tant que j’étais à la maison, je travaillais la terre, mais ce n’était pas mon fort. Alors je m’étais mis à jouer de l’accordéon et j’ai abandonné l’accordéon pour le métier de serrurier. Donc, nous faisions des grilles de portail, et nous ferrions même les roues, à cette époque, nous ferrions les ânes. Tout ça, je l’ai fait.
Et alors ensuite j’ai abandonné l’accordéon expressément pour continuer le métier sur la ferraille parce que ça me faisait vivre, quoi.
Ça me fait passer le temps, et du bon temps ! Voilà. »
« Toute ma vie, j’ai eu envie de bricoler comme ça. Et j’avais la passion du fer, beaucoup. Et tellement que, tant que j’étais à la maison, je travaillais la terre, mais ce n’était pas mon fort. Alors je m’étais mis à jouer de l’accordéon et j’ai abandonné l’accordéon pour le métier de serrurier. Donc, nous faisions des grilles de portail, et nous ferrions même les roues, à cette époque, nous ferrions les ânes. Tout ça, je l’ai fait.
Et alors ensuite j’ai abandonné l’accordéon expressément pour continuer le métier sur la ferraille parce que ça me faisait vivre, quoi.
Ça me fait passer le temps, et du bon temps ! Voilà. »
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