Lo patoès

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Ste-Geneviève-sur-Argence Voir sur la carte
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Introduction

L'école fut le lieu de la francisation pour l'immense majorité des Rouergats. C’est là qu’il a fallu apprendre le français et subir les punitions et les humiliations infligées à ceux qui laissaient escapar lo patoès.

On suspendait un sabot autour du cou des enfants occitanophones pour les humilier. L'autre méthode très efficace était celle du sinhal. Quand un enfant parlait occitan, le maître lui donnait un objet en bois appelé sinhal. Celui qui détenait le sinhal en fin de journée était puni. Pour s'en débarrasser, les écoliers devaient dénoncer l'un de leur camarade qui s'était exprimé dans la langue interdite.

Certains enseignants respectaient cependant cette langue et l'utilisaient même parfois pour aider les enfants à apprendre le français.

Malgré les punitions infligées aux enfants, dans la grande majorité des familles rouergates, on a continué à parler la langue des ancêtres.

Dans certaines professions (médecin, vétérinaire…), il était plus que nécessaire de connaître cette langue.

Ethnotexte

Simone PASSET

née Charbonnier en 1925 à Sainte-Geneviève.

Transcription

Occitan
Français
« Les parents parlavan patoès a l’ostau e mon fraire, que aviá cinc ans de mai que ieu, aviá totjorn entendut parlar patoès. Quand es anat en classa, quand tornava lo ser e que li demandavan de qu’aviá dich lo mèstre, respondiá : “Ai pas comprés…” »

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