Les cordèls de crin

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Ste-Geneviève-sur-Argence Voir sur la carte
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Introduction

Selon un calendrier immuable, les troupeaux de bovins (vacadas) montaient sur l'Aubrac pour la Saint-Urbain, le 25 mai, et redescendaient le 13 octobre pour la Saint-Géraud (Sant-Guirald).

Les pâturages d'estive sont appelés montanhas.

On fabriquait alors la fourme (forma) d'Aubrac dans les burons (masucs).

La traite avait lieu deux fois par jour au parc (pargue) qui servait à séparer les vaches des veaux. On déplaçait le parc pour amender (fumar) un maximum de terre. L'espace amendé était appelé fumada ou pargada.

Pour inciter la vache à donner son lait, le vedelièr amairava (de maire : mère). Après avoir amorcé la traite avec le veau, il attachait ce dernier à la patte antérieure de sa mère avec une corde en crin appelée cambilha. Cette opération s'appelait cambilhar (de camba : jambe). Petit à petit on laissait de moins en moins de lait au veau.

Ethnotexte

Pierre MOULIAC

né en 1936 à Sainte-Geneviève.

Transcription

Occitan
Français
« I aviá un tipe que passava per nos crompar lo crin. Fasián de còrdas ambe la coeta de las ègas per far les cordèls per estacar lo bestiau.
Aquò podiá demorar a la plèja, pertot, aquò poirissiá pas jamai.
Mès pas que la coeta, la crinièira, ne volián pas. »

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