Gentille pastourelle

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Ste-Geneviève-sur-Argence Voir sur la carte
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Introduction

Ces dialogues chantés entre une personne de rang élevé et une jeune femme de modeste extraction sont appelés pastorèlas. "Gentille pastourelle", datée de 1844, est attribuée à Jean Froment d’Huparlac. Elle est la plus répandue dans la région.

Ces chansons révèlent la situation diglossique de l'occitan par rapport au français, mêlée à un conflit de classes. Le seigneur s'adresse à la jeune femme en français. Il veut l'emmener, lui inculquer les bonnes manières et lui faire connaître le beau monde. La jeune femme lui répond en occitan et préfère rester dans sa campagne.

Ethnotexte

Denise GIZARD

née Solladié en 1925 à Vernholes de Sainte-Geneviève.

Transcription

Occitan
Français
« Gentille pastourelle,
Que ton air est charmant,
Comment fille si belle,
Peux-tu rester aux champs ?
Laisse-là ta campagne,
Laisse-là ton troupeau,
Viens donc chère compagne,
Viens orner mon château.

– Aicí coma a la vila,
Al près de mos parents,
Mossur soi plan tranquilla,
E passe de bon temps.
N’ai pas granda fortuna,
Mès cependent n’ai pro,
Mossur ne trobaretz una,
Laissatz-me ont lai soi.

– Plus je te considère,
Plus j’admire tes traits,
Ne sois pas si sévère,
Accepte mes bienfaits,
Fais ce que je te propose,
Ou bien de ton refus,
Indique-moi la cause,
Je n’insisterai plus.

– E ben per qu’o cal dire,
Mossur mon cur es pres,
Per un altre sospire,
Vos ni faretz pas res,
Pierron fa mon caprice,
E l’aime coma tot,
Vos fasètz mon suplice,
Mossur retiratz-vos. »

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