Dels borruts als buòus

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Ste-Geneviève-sur-Argence Voir sur la carte
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Introduction

Autrefois, les veaux de pure race d'Aubrac qui redescendaient de l'estive âgés de sept à neuf mois étaient des borruts que l'on revendait dans les foires du pays.

Entre un et deux ans, on les appelait des borrets et borretas, à deux ans des doblons et doblonas et à trois ans des treçons.

Les jeunes taureaux châtrés (sanats, asegats) étaient destinés au dressage pour le travail.

Dresser se dit dondar ou adondar et joindre jónger.

Le taureau est le brau et le bœuf le buòu (une paire de bœufs : un parelh de buòus).

On commençait par joindre un jeune animal avec un bœuf expérimenté.

La vente des bœufs de travail était très lucrative. L'arrivée des tracteurs, après le second conflit mondial, mit un terme à ce marché.

Ethnotexte

Alexandre PLANQUES

né en 1919 à Carmensac de Sainte-Geneviève.

Transcription

Occitan
Français
« Les vedèls de montanha, que disiam, aquò èra de borruts.
L’annada d’après, aquò èra de borrets.
Les gardavan jusca dos ans dins las bòrias, doblons.
Pièi les fasián sanar. Les vendián a dos ans mès ne gardavan per renovelar les buòus. Les adondavan.
I aviá la seguèla tanben, de tres ans, quatre ans, cinc ans, passat cinc ans… »

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