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Introduction

Les Aveyronnais de Paris plaçaient parfois leurs bébés en nourrice au pays jusqu'à l'âge de cinq ou six ans. Roger arriva chez une de ses tantes quand il n'avait que quelques jours. Son témoignage donne une idée de la réalité linguistique du Rouergue septentrional au début des années 1930 : tant qu'il resta au pays, il ne parla que la langue occitane.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Roger BOUTIÉ

né en 1927 à Paris.

Transcription

Occitan
Français
« Quand siaguère nascut, dos o tres jorns après, ère aicí, dins una familha, elevat chas una tanta. Aquò fa que, la premièira lenga qu'ai parlada, aquò's lo patoès. Jusca sièis ans sabiái pas un mòt de francés. Parlave pas que lo patoès. E aprèssa, mes parents me tornèron prene a París e anère a l'escòla, bien sûr,me caliá quand mème aprene quicòm ! »
Les Parisiens
« Quand je fus né, deux ou trois jours après, j’étais ici, dans une famille, élevé chez une tante. Ça fait que, la première langue que j’ai parlée, c’est le patois. Jusqu’à six ans je ne connaissais pas un mot de français. Je ne parlais que patois. Et ensuite, mes parents m’ont repris à Paris et je suis allé à l’école, bien sûr, il fallait quand même que j’apprenne quelque chose ! »

Localisation

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