Nòu sòrres sièm…

Collecté en 1991 Sur la Commune de St-Sernin-sur-Rance Voir sur la carte
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Introduction

La structure de ce chant ressemble étrangement à celle d’'un conte généralement versifié trés répandu dans les Monts de Lacaune et intitulé “"Las nòu vertats"”, dans lequel chacune des neuf vérités, comme ici les neuf couplets, rime chaque fois avec un chiffre différent s’'échelonnant de un à neuf. (CORDAE)

Dans le montage, Georges Amalric chante le début de la chanson et Albert Caylet la fin.

Son

Georges AMALRIC

né en 1922 à La Lauze de Saint-Sernin sur Rance, décédé en 2015.

Transcription

Occitan
Français
« Repic :
Nòu sòrres sièm,
Totas nòu mal maridadas,
Nòu sòrres sièm,
Totas nòu mal maridadas sièm.

N’i aviá una de las unas,
Que son òme n’aviá de prunas,
Lo volián totas unas.

N’i aviá una de las doas,
Que son òme n’èra un piòt,
Se fotián d’el totas doas.

N’i aviá una de las tres,
Que son òme n’èra bles,
Lo lenguejavan totas tres.

N’i aviá una de las quatre,
Son òme la voliá batre,
Lo se paravan totas quatre.

N’i aviá una de las cinc,
Que son òme n’èra un lapin,
Lo sautavan totas cinc. »
Neuf sœurs nous sommes
« Refrain :
Neuf sœurs nous sommes,
Toutes neuf mal mariées,
Neuf sœurs nous sommes,
Toutes neuf mal mariées nous sommes.

Il y en avait une des unes,
Dont le mari avait une prune,
Elles le voulaient toutes les unes.

Il y en avait une des deux,
Dont le mari était un imbécile,
Elles se foutaient de lui toutes les deux.

Il y en avait une des trois,
Dont le mari zozotait,
Elles le léchaient toutes les trois.

Il y en avait une des quatre,
Son mari voulait la battre,
Elles s'en protégeaient toutes les quatre.

Il y en avait une des cinq,
Dont le mari était un lapin,
Elles le sautaient toutes les cinq. »
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Localisation

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