Los bordièrs

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de St-Salvadou, Vabre-Tizac Voir sur la carte
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Introduction

À côté de quelques grands domaines et d’exploitations moyennes, il y avait autrefois un grand nombre de petits paysans qui vivaient en polyculture sur des propriétés morcelées. Ce morcellement était dû en partie aux aléas successoraux et aux opportunités d’acquisition, mais également au souci d’utiliser au mieux la diversité des terroirs en fonction de la nature des sols et de leur exposition. 

Autour d’une dizaine d’hectares, une ferme (bòria) pouvait être viable s’il y avait un équilibre entre le nombre de bras au travail et le nombre de bouches à nourrir. Les anciens et les enfants participaient à l’effort de production.

Quand on n'avait pas assez de terres, on pouvait trouver un complément de revenu en exerçant un métier ou en se louant. 

On pouvait aussi prendre une exploitation en fermage. En début de bail, on dressait un inventaire (inventari) avec le propriétaire. Le bail pouvait convenir d'un paiement partiel en nature (cochon engraissé, fourniture de grain pour la volaille…) par le fermier (bordièr, boriaire). Dans certains contrats on partageait tout (a mièjas) avec le propriétaire.

Ethnotexte

Léopold et Roger COMBETTES

nés en 1901 et 1935 au Puech Usclat de Vabre-Tizac.

Transcription

Occitan
Français
« Los bordièrs èran a mièjas. La mitat pel patron. Un vedèl per un, un vedèl per l’autre, un pòrc per un, un pòrc per l’autre. E, quand anàvem a la fièira, lo ser, veniam far los comptes als patrons. Mès patissiam pas. »

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