Pastres, quitatz vòstre tropèl…
Introduction
Le Rouergue a conservé un recueil de nadals occitans du XVIIIe siècle et l'on connaît partout le "Nadal de Requistar" également appelé "Enfants, revelhatz-vos" écrit par Paul Bonnefous (1821-1895), de Réquista, sur l'air de "Adieu la Belle Isabeau", le "Cantatz cloquièrs" publié par l'abbé Bessou (1845-1918) dans D'al brès a la toumbo, ou encore le "Nadal Tindaire" (XVIe siècle) diffusé par les écoles.
Les chants de Noël circulaient beaucoup du fait des mutations fréquentes du clergé. Beaucoup sont d'origine provençale.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Jules LACOMBE
né en 1910 à Vissac de Ségur.
Transcription
Occitan
Français
« Pastres, quitatz vòstre tropèl,
Venètz veire que i a de novèl.
Nòstre-Sénher es nascut,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
Nòstre-Sénher es nascut,
Gaire degús o a pas sachut.
Jèsus es nascut sus un pauc de fen,
Coma lo paure que n’a res. (bis)
Elàs qunta leiçon,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
Elàs qunta leiçon,
Jamai los riches n’an pas pro.
Mès anem lei tantes que sèm,
Veire Jèsus a Betleèm. (bis)
L’amor çai l’a menat,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
L’amor çai l’a menat,
Mès per sauvar los qu’an pecat.
Sent-Estièine nos apren,
Cada jorn al Sent-Sacrament. (bis)
Farem çò que nos ditz,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
Farem çò que nos ditz,
E anarem un jorn al Paradís. »
Venètz veire que i a de novèl.
Nòstre-Sénher es nascut,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
Nòstre-Sénher es nascut,
Gaire degús o a pas sachut.
Jèsus es nascut sus un pauc de fen,
Coma lo paure que n’a res. (bis)
Elàs qunta leiçon,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
Elàs qunta leiçon,
Jamai los riches n’an pas pro.
Mès anem lei tantes que sèm,
Veire Jèsus a Betleèm. (bis)
L’amor çai l’a menat,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
L’amor çai l’a menat,
Mès per sauvar los qu’an pecat.
Sent-Estièine nos apren,
Cada jorn al Sent-Sacrament. (bis)
Farem çò que nos ditz,
A Nadal, a Nadal, a Nadal,
Farem çò que nos ditz,
E anarem un jorn al Paradís. »
Bergers, quittez votre troupeau…
« Bergers, quittez votre troupeau,
Venez voir ce qu'il y a de nouveau.
Notre-Seigneur est né,
À Noël, à Noël, à Noël,
Notre-Seigneur est né,
Presque personne ne l'a su.
Jésus est né sur un peu de foin,
Comme le pauvre qui n'a rien. (bis)
Hélas quelle leçon,
À Noël, à Noël, à Noël,
Hélas quelle leçon,
Jamais les riches n'en ont assez.
Mais allons-y tous autant que nous sommes,
Voir Jésus à Bethleem. (bis)
L'amour l'y a amené,
À Noël, à Noël, à Noël,
L'amour l'y a amené,
Mais pour sauver ceux qui ont péché.
Saint Etienne nous apprend,
Chaque jour au Saint-Sacrement. (bis)
Nous ferons ce qu'il nous dit,
À Noël, à Noël, à Noël,
Nous ferons ce qu'il nous dit,
Et nous irons un jour au Paradis. »
« Bergers, quittez votre troupeau,
Venez voir ce qu'il y a de nouveau.
Notre-Seigneur est né,
À Noël, à Noël, à Noël,
Notre-Seigneur est né,
Presque personne ne l'a su.
Jésus est né sur un peu de foin,
Comme le pauvre qui n'a rien. (bis)
Hélas quelle leçon,
À Noël, à Noël, à Noël,
Hélas quelle leçon,
Jamais les riches n'en ont assez.
Mais allons-y tous autant que nous sommes,
Voir Jésus à Bethleem. (bis)
L'amour l'y a amené,
À Noël, à Noël, à Noël,
L'amour l'y a amené,
Mais pour sauver ceux qui ont péché.
Saint Etienne nous apprend,
Chaque jour au Saint-Sacrement. (bis)
Nous ferons ce qu'il nous dit,
À Noël, à Noël, à Noël,
Nous ferons ce qu'il nous dit,
Et nous irons un jour au Paradis. »
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