Introduction
Pour plus de confort ou pour avoir les pieds au chaud, on mettait de la paille ou du foin dans ses sabots (esclòps). En hiver, on pouvait aussi y introduire quelques cendres chaudes.
Le fabricant de sabots était l'esclopièr.
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© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Lucien LAMIC
né en 1903 à Belert de Canet d'Olt.
Transcription
Occitan
Français
« Encara n'ai, un parelh d'esclòps, aval. Me'n servisse de còps a l'òrt. L'ivèrn, quand fa freg, l'òm es bien, lo pè cald aquí dedins. Lor mete un bocin de palha o de fen e lo pè sans calcetas. Aquí dedins òm a pas freg.
E pièi, las vièlhas, quand avián tròp freg, pièi, atapavan un pauc de brasa ambe la brasièira e bravament de cendres, per que se brutlèsson pas, ni metián dins l'esclòp e, quand l'esclòp èra bien cald, metavan aquí lo penon e tornavan navigar per far la vaissèla. »
E pièi, las vièlhas, quand avián tròp freg, pièi, atapavan un pauc de brasa ambe la brasièira e bravament de cendres, per que se brutlèsson pas, ni metián dins l'esclòp e, quand l'esclòp èra bien cald, metavan aquí lo penon e tornavan navigar per far la vaissèla. »
Les sabots
« J’ai encore une paire de sabots, là-bas. Je m’en sers parfois au jardin. L’hiver, quand il fait froid, on est bien, le pied au chaud là-dedans. Je mets un peu de paille ou de foin et le pied sans chaussettes. Là-dedans on n’a pas froid.
Et puis, les vieilles, quand elles avaient trop froid, ensuite, elles attrapaient un peu de braise avec la pelle du feu et beaucoup de cendres, pour qu’ils ne se brûlent pas, elles en mettaient dans le sabot et, quand le sabot était bien chaud, elles mettaient là leur pied et elles repartaient pour faire la vaisselle. »
« J’ai encore une paire de sabots, là-bas. Je m’en sers parfois au jardin. L’hiver, quand il fait froid, on est bien, le pied au chaud là-dedans. Je mets un peu de paille ou de foin et le pied sans chaussettes. Là-dedans on n’a pas froid.
Et puis, les vieilles, quand elles avaient trop froid, ensuite, elles attrapaient un peu de braise avec la pelle du feu et beaucoup de cendres, pour qu’ils ne se brûlent pas, elles en mettaient dans le sabot et, quand le sabot était bien chaud, elles mettaient là leur pied et elles repartaient pour faire la vaisselle. »
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