Lo trabalh de la vinha
Introduction
En haute vallée d'Olt, presque tout le monde avait une vigne pour sa propre consommation.
Le piochage de la vigne (fòire la vinha), les vendanges (vendémias) et le pressage de la vendange (trolhar) donnaient l'occasion de travailler en équipe (en còla) et de vivre un moment de convivialité.
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Lucien LAMIC
né en 1903 à Belert de Canet d'Olt.
Transcription
Occitan
Français
« Presque totes avián una vinha e fasián mème de bon vin. Ara diriam : “Aquò's pas que de pisseta !” Mès aquò èra un vinet laugièr. Fasiá tres, quatre degrès e totes n'avián. Cadun fasiá lo siu. Totes avián pas un truèlh per lo far mès anavan ches lo vesin. Se prestavan…
Quand fosián la vinha, manjavan un gal, fasián un pauc ribòta. Un anava adujar l'altre. Se metián en còla e fosián la vinha. Quand vendemiavan, aquò èra la mèma causa. Quand trolhavan, aquò èra tornar la mèma causa. Ainside suita. E pièi buvián lo vin sovent ensemble atanben ! »
Quand fosián la vinha, manjavan un gal, fasián un pauc ribòta. Un anava adujar l'altre. Se metián en còla e fosián la vinha. Quand vendemiavan, aquò èra la mèma causa. Quand trolhavan, aquò èra tornar la mèma causa. Ainside suita. E pièi buvián lo vin sovent ensemble atanben ! »
Le travail de la vigne
« Ils avaient presque tous une vigne et ils faisaient même du bon vin. Maintenant nous dirions : “Ce n’est que de la pissette !” Mais c’était un petit vin léger. Il faisait trois, quatre degrés et tous en avaient. Chacun faisait le sien. Tous n’avaient pas un pressoir pour le faire mais ils allaient chez un voisin. Ils se prêtaient...
Quand ils piochaient la vigne, ils mangeaient un coq, ils faisaient un peu la fête. Un allait aider l’autre. Ils se mettaient en équipe et ils piochaient la vigne. Quand ils vendangeaient, c’était la même chose. Quand ils pressaient, c’était à nouveau la même chose. Ainsi de suite. Et puis, ils buvaient le vin souvent ensemble aussi ! »
« Ils avaient presque tous une vigne et ils faisaient même du bon vin. Maintenant nous dirions : “Ce n’est que de la pissette !” Mais c’était un petit vin léger. Il faisait trois, quatre degrés et tous en avaient. Chacun faisait le sien. Tous n’avaient pas un pressoir pour le faire mais ils allaient chez un voisin. Ils se prêtaient...
Quand ils piochaient la vigne, ils mangeaient un coq, ils faisaient un peu la fête. Un allait aider l’autre. Ils se mettaient en équipe et ils piochaient la vigne. Quand ils vendangeaient, c’était la même chose. Quand ils pressaient, c’était à nouveau la même chose. Ainsi de suite. Et puis, ils buvaient le vin souvent ensemble aussi ! »
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