Introduction
Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors, secadoiras) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.
Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (auriòls) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine.
En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…
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Lucien LAMIC
né en 1903 à Belert de Canet d'Olt.
Transcription
Occitan
Français
« Las secadoiras alara fasiatz pas qu'una castanha seca. E ben las metiam aquí totas tal que se venián de s'amassar, ambe totas las bogues, pas lo bondon mès la plomalha espessa, sus un cledís, sovent dins un ostalon qu'èra dins la castanhal. Fasián un fuòc dejóst, pas un fuòc tròp fòrt per pas poire las escaldar, per pas que se còson mès per que i aja de fum per las secar. »
Les séchoirs à châtaignes
« Avec les séchoirs à châtaignes vous ne faisiez que des châtaignes sèches. Eh bien on les mettait toutes là comme on venait de les ramasser, avec toutes les bogues, pas les bogues mais la peau épaisse, sur une claie, souvent dans une cabane qui était dans la châtaigneraie. Ils faisaient un feu dessous, pas un feu trop fort pour ne pas les chauffer, pour qu’elles ne cuisent pas mais pour qu’il y ait de la fumée pour les sécher. »
« Avec les séchoirs à châtaignes vous ne faisiez que des châtaignes sèches. Eh bien on les mettait toutes là comme on venait de les ramasser, avec toutes les bogues, pas les bogues mais la peau épaisse, sur une claie, souvent dans une cabane qui était dans la châtaigneraie. Ils faisaient un feu dessous, pas un feu trop fort pour ne pas les chauffer, pour qu’elles ne cuisent pas mais pour qu’il y ait de la fumée pour les sécher. »
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