Se canta (Sul pònt d'Entraigas)

Collecté en 1997 Sur la Commune de St-Hippolyte Voir sur la carte
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Introduction

Dans cette version du "Se canta", René et Lily Versepuech empruntent des paroles à des airs de bourrées : "Sul pònt d'Entraigas", "S'aviái una femna"…

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

René et Aurélie (Lily) VERSEPUECH

né en 1908 à La Rivière de Pons, décédé en 2003 ; née Brugel en 1915 à Pons de Saint-Hippolyte, décédée en 2014.

Transcription

Occitan
Français
« O… Te cantarai ben quicòm apr'aquí d'aquò que saurai !

“Sul pònt d'Entrai(g)as,
I a dos aucelons,
Tota la nuèch cantan,
Per dos amorós.

Que cantes,
Que recantes,
Cantes pas per ieu,
Cantes per ma mia,
Qu'es al près de ieu.

Al fons de la prada,
I a un pibol traucat,
Lo cocut li canta,
Benlèu i aurà nisat.

Que cantas,
Que recantas,
Cantas pas per ieu,
Cantas per ma mia,
Qu'es al près de ieu.

Se n'aviái una femna,
Que m'aimèssa pas,
La vestiriái de palha,
La fariái cramar.

Que cantes,
Que recantes,
Cantes pas per ieu,
Cantes per ma mia,
Qu'es al près de ieu.”

Sabe pas mai, ieu…

“Lo jus de sa trelha,
Sembla l'argent viu,
Caufa las aurelhas,
D'aquel que lo biu.

Aquelas montanhas,
Que tant nautas son,
M'empachan de veire,
Mas amors ont son.” »
S'il chante (Sur le pont d’Entraygues)
« Je te chanterai bien quelque chose que je connaîtrai par là !

“Sur le pont d’Entraygues,
Il y a deux oiseaux,
Toute la nuit ils chantent,
Pour deux amoureux.

Que tu chantes,
Que tu rechantes,
Tu ne chantes pas pour moi,
Tu chantes pour ma mie,
Qui est auprès de moi.

Au fond du pré,
Il y a un peuplier troué,
Le coucou y chante,
Il y aura peut-être niché.

Que tu chantes,
Que tu rechantes,
Tu ne chantes pas pour moi,
Tu chantes pour ma mie,
Qui est auprès de moi.

Si j’avais une femme
Qui ne m’aimais pas,
Je l’habillerais de paille,
Je la ferais brûler.

Que tu chantes,
Que tu rechantes,
Tu ne chantes pas pour moi,
Tu chantes pour ma mie,
Qui est auprès de moi.”

Je ne sais pas plus, moi...

“Le jus de sa treille
Semble être du vif-argent,
Il chauffe les oreilles
De celui qui le boit.

Ces montagnes
Qui sont si hautes
M’empêchent de voir
Où sont mes amours.” »

Localisation

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