Porte (pòrta) Saint-Jean du fort des Hospitaliers (Espitalièrs), vers 1920

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Introduction

Porte (pòrta) Saint-Jean du fort des Hospitaliers (Espitalièrs), vers 1920

« Une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem fut fondée vers 1150 (donation de P. de Caylus). Les commandeurs furent : Bertrand Raspalanc (1179), P. Raimond (1286-87), Vidal de Montauson (1307), Raimond d’Olargues (1314), B. de Gourdon (1320), P. de Clermont (1328-30), Brenguier d’Esparrou (1366), Pons de Panat (1392-94), etc. Parmi leurs successeurs les plus notables on peut nommer : Raymond Ricard (1450-1459), Antoine de Janny (1545) et Jean-Paul de Lascaris-Castellar (1677). La commanderie avait des dépendances dans le Saint-Affricain : Druille et Mascourbe, Saint-Caprazy, Prugnes (Camarès), Carnus (Saint-Séver), Martrin et ses annexes de Saint-Clément, de Saint-Laurent et de Ferrayroles, Moussac, La Bastide-Pradines (donation de 1221) et son annexe de Saint-Pierre de Gourjas, et Montagnol. Hors Rouergue, la commanderie de Campagnoles, près de Cazouls-les-Béziers, lui fut rattachée par le commandeur Raymond Ricard vers 1450. » (Jean Delmas, 2002)

« L’énumération [du testament du seigneur de Caylus, 1182] commence par la commanderie des Hospitaliers de Saint-Félix de Sorgue, qui est le principal légataire. Elle est chargée de la sépulture du testateur et elle reçoit le domaine de Moussac (villa de Mozac), situé dans la paroisse de Saint-Privat (commune de Roquefort), ainsi que certains droits sur quatre mas en dépendant, à savoir le mas Porcel (manso Porcellenc), le mas Foucaud (manso Folcoaldenc), le mas de l’Orme (manso de Ulmo) et le mas Cédail (manso Cadaillenc).
La même commanderie hérite aussi de divers biens mobiliers et obtient un droit illimité de dépaissance dans toute la seigneurie de Caylus. Ces donations sont faites nommément au commandeur du Rouergue, Guiraud de Montalègre.
La commanderie du Temple de Sainte-Eulalie reçoit l’alleu du mas de Lauras (commune de Roquefort) dont elle avait déjà le fief. Le peu d’importance relatif de ce legs s’explique par le fait que Pierre de Caylus avait donné aux Templiers, quelques années auparavant, le mas du Viala-du-Pas-de-Jaux, sur le Larzac. (…)
En ce qui concerne Moussac, le testament de 1182 est important car il explique comment ce domaine est devenu la propriété de l’ordre des Hospitaliers. 
Au siècle suivant des constructions nouvelles y seront édifiées. Ces bâtiments devaient avoir un caractère défensif, bien adapté au relief du sol – qui présente l’aspect d’un promontoire – car la localité est qualifiée de “bastide”, aussi bien en 1247 (Saint-Félix 1 b, n° 1), dans une charte où il est question du mas del Olm (déjà nommé dans le testament de 1182) da la bastide de Mossac, qu’en 1278 (Saint-Félix 2, n° 8) : a mesura de la bastida de Mossac. » (Extrait de “Testament du seigneur de Caylus (commune de St-Affrique) en 1182”, d’après André Soutou, dans Revue du Rouergue, 1978)

Pòrta Sent-Jan del fòrt dels Espitalièrs, a Sant-Faliç de Sòrga, vèrs 1920

Photo

Porte (pòrta) Saint-Jean du fort des Hospitaliers (Espitalièrs), vers 1920
© BOSC Josette-Hélène (St-Félix-de-Sorgues)

Localisation

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