Lo patoès

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de St-Chély-d'Aubrac Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

A l'école, les enfants étaient punis quand ils parlaient leur langue maternelle, l'occitan. On leur suspendait un sabot autour du cou pour les humilier. L'autre méthode très efficace était celle du sinhal.

Quand un enfant parlait occitan, le maître lui donnait un objet en bois appelé sinhal. Celui qui détenait le sinhal en fin de journée était puni. Pour se débarrasser de cet objet, les écoliers devaient dénoncer l'un de leur camarade qui s'était exprimé dans la langue interdite.

Certains enseignants respectaient cependant cette langue et l'utilisaient même parfois pour aider les enfants à apprendre le français.

Malgré les punitions infligées aux enfants qui parlaient en occitan à l'école, dans la grande majorité des familles rouergates, on a continué à parler la langue des ancêtres.

Dans certaines professions (médecin, vétérinaire…), il était plus que nécessaire de connaître cette langue.

Ethnotexte

Roland NIEL

né en 1924 à Paris.

Transcription

Occitan
Français
« A-n-aquel moment, fasián la guèrra al patoès. Caliá pas parlar patoès, aquò èra coma se l'òm fasiá un pecat.
Lo matin, lo mèstre nos bailava un bocin de boès. I aviá marcat “patois” dessús. Lo premièr que ausissiá parlar patoès dins la cort, lo li bailava. Lo ser, lo darnièr que l'aviá aviá cent linhas. Aviá tota la nuèch per far cent linhas.
Aquò èra una question de fòrça, aquí. Los bèlses se’n debarrassavan facilament mès, los pichinets, quand èrem un pauc magrinats... »

Pas de traduction pour le moment.

© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...