Las trèves d'a Bonafònt

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de St-Chély-d'Aubrac Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas ou trèves sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre les héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme d'un défunt.

Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle.

Pour faire cesser ces phénomènes, on faisait appel au curé.

La tradition orale rapporte que les croix implantées dans les campagnes et la sonnerie de l’angélus chassaient les trèvas.

Selon un informateur de la R.C.P. Aubrac (enquête CNRS), la trève de Bonafònt aurait été l’œuvre d’un Parisien farceur possédant un projecteur d’images.

Ethnotexte

Emilienne FOURNIER

née Gardes en 1914 à Artigues de Saint-Chély d'Aubrac.

Transcription

Occitan
Français
« Lo grand-pèra contava que, a-n-acò de Pradèl, un ivèrn, tot en un còp, ausissián que totas las cadenas tombavan. Los òmes se levavan per las tornar estacar, las vacas èran tornar totas estacadas.
E pièi disiá que l’avián atapat, aquò èra un tipe que ne voliá a Pradèl, se passejava amb una pèl de feda.
Lo monde n’avián paur d’aquela trève. »

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