Lo Molinet o Molin de La Planca

Collecté en 1989 Sur la Commune de St-André-de-Najac Voir sur la carte
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Introduction

Lo Molinet, appelé souvent lo Molin de La Planca, est très ancien puisque le nom est mentionné en 1488.

Il comprenait plusieurs meules (mòla, vertelh), des pressoirs (truèlhs) et une scie hydraulique (rèsse). Le moulin (molin) est alimenté par une réserve d’eau (la paissièira), retenue par une chaussée (la calçada). C’est le fonds du molin et il faut la nettoyer, l’entretenir et la réparer régulièrement. Pour cela, on la vidange par une rigole ménagée à sa base (l'escampador). De la paissièira, l’eau est acheminée vers le molin par un chenal (la besal), muni lui aussi d’un escampador. Le sable récupéré lors du nettoyage sert aux réparations ou pouvait être vendu.

Lorsqu’une inondation emportait la paissièira, la perte était considérable pour le meunier (molinièr) et devenait dramatique quand il avait une nombreuse famille à nourrir.
La besal alimente, au travers d’une ou plusieurs vannes commandées depuis l’intérieur du moulin, de puissants jets d’eau orientés par des rigoles afin de faire tourner la roue horizontale (lo rodet), asservie à la meule tournante par un axe vertical. Les anciens rodets étaient faits en bois taillé dans la masse, mais peu à peu on a équipé ces moulins de rodets métalliques.
Pour utiliser l’eau lâchée pour moudre (la molinada), il y avait autrefois un second moulin construit plus en aval après le pont sur la Serena.

L’abbé Justin Bessou était un habitué du Molinet ou Molin de La Planca où il puisa une partie de son inspiration.

Son

Jean-Pierre RIGAL

né en 1960 à La Planque de Saint-André de Najac.

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Localisation

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