Bien le bonjour mon aimable bergère…

Collecté en 1989 Sur la Commune de St-André-de-Najac Voir sur la carte
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Introduction

Ces dialogues chantés entre une personne de rang élevé et une jeune femme de modeste extraction sont appelés pastorèlas. "Gentille pastourelle" est la plus répandue dans la région.

Toutes révèlent la situation diglossique de l'occitan par rapport au français, mêlée à un conflit de classes. Le seigneur s'adresse à la jeune femme en français. En général, il veut l'emmener, lui inculquer les bonnes manières et lui faire connaître le beau monde. La jeune femme lui répond en occitan et préfère rester dans sa campagne.

Il s'agit d'un genre populaire très ancien que l'on retrouve dans la lyrique des troubadours.

Son

Adrienne ROUQUET

née Franques en 1906. De Saint-André de Najac

Mélanie RICOUS

née Franques en 1908 à Belpech de Saint-André de Najac

Transcription

Occitan
Français
« “Bien le bonjour mon aimable bergère !
– Bonjorn, mossur, qu’es aquò que volètz ?

– Je voudrais bien, une fois dans ta vie,
Mettre mon cœur en gage avec le tien.

– Ò non, mossur, aimi un pastron e lo gardi per ieu !

– Qu’il est heureux ton
pastret, ma bergère.
– Se es urós, pròva que n’es pas malurós !

– Dis-moi, Manon, pourquoi es-tu si rigoureuse ?

– E vos, mossur, que sètz tròp amorós !

– Si je le suis c’est pour te rendre heureuse.

– E ieu, mossur, per me fotre de vos !

– Dis-moi, Manon, le nom de ton village ?
– Aprenètz-lo, mossur, e lo saurètz !

– Dis-moi, Manon, qui t'a si bien apprise ?
– E vos, mossur, ont avètz estudiat ?

– J’ai étudié au château de mon père.
– E ieu, mossur, en gardent los motons !” »

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