Sainte Barbe, sainte Fleur...
Introduction
La maison (ostal, ostau) était presque toujours placée sous la protection divine, comme en témoignent parfois les croix gravées au-dessus des portes d’entrée.
On se protégeait de la foudre en invoquant les saints et en brûlant le laurier ou le buis des Rameaux, en allumant le cierge bénit ou en aspergeant d'eau bénite le seuil de la porte.
En Viadène comme en Barrez, on accrochait un chaudron (pairòl, pairòu) rempli d’eau dans la cheminée pour noyer la foudre : per negar lo tròn.
En Viadène comme en Barrez, on accrochait un chaudron (pairòl, pairòu) rempli d’eau dans la cheminée pour noyer la foudre : per negar lo tròn. Dans certaines familles, on plongeait même un objet en fer, le soufflet (bufador) ou la pelle à feu (rispa), dans le pairòu d'eau.
Cette prière, en langue française, invoque sainte Barbe, patronne des mineurs et des pompiers, et sainte Fleur, religieuse du Quercy voisin.
Ethnotexte
Gervais SALABERT
né en 1917 à Saint-Amans des Cots.
Transcription
Occitan
Français
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Sainte Fleur,
Vive la croix de mon Sauveur.
Tant que le monde dira ça,
Le tonnerre ne tombera pas. »