Lo tropèl d'abelhas

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de St-Affrique Voir sur la carte
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Introduction

La foi n'empêchait pas l'existence d'histoires drôles, de formules ou de chants satiriques raillant le clergé, les paroissiens ou les pratiques religieuses.

Les parodies du sacré sont calquées sur des matrices issues de la liturgie, en l'occurrence ici les “Lamentations de Jérémie”.

Il semblerait que le terme d'oelhas, désignant les brebis et peu fréquent en Rouergue, ait été remplacé par celui d'abelhas (abeilles). Ce mot oelhas a donné ouailles en français.

Les enfants interprètent ici une adaptation de la version collectée à Rebourguil auprès de Raphaël Maurel.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Transcription

Occitan
Français
« Quand èri pichon,
E que n’èri pas grand,
M’envoièron anar gardar un tropèl d’abelhas.
Las anèri gardar,
E lo seras quand dintrèri vegèri que me'n mancava una.
L’anèri cercar,
E trapèri sèt lops que me la manjavan.
Los tuèri,
E ne fasquèri un chaval de borra blanca.
I montèri dessús,
E vegèri los pastres de Sent-Africa,
Que fasián de ròcafòrt. »
Le troupeau d’abeilles
« Quand j’étais petit,
Et que je n’étais pas grand,
Ils m’envoyèrent garder un troupeau d’abeilles.
J’allai les garder,
Et le soir quand je rentrai je vis qu’il m’en manquait une.
J’allai la chercher,
Et je trouvai sept loups qui me la mangeaient.
Je les tuai,
Et j’en fis un cheval à robe blanche.
J’y montai dessus,
Et je vis les bergers de Saint-Affrique,
Qui faisaient du roquefort. »

Localisation

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