Les montanhièrs

Collecté en 2000 Sur la Commune de Soulages-Bonneval Voir sur la carte
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Introduction

Selon un calendrier immuable, les bêtes montent sur l'Aubrac le 25 mai et en redescendent pour la Sent-Guirald (Saint-Géraud), le 13 octobre.

Le nombre de montanhièrs employés dans un masuc dépendait du nombre de vaches à traire.

Sur la montanha de notre informateur, trois hommes étaient recrutés : un cantalés, un pastre et un vedelièr. Il s'agissait là de la configuration minimum nécessaire au soin des bêtes et à la fabrication du fromage.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Joseph VEYRE

né en 1920 à La Vayssière de Soulages, décédé en 2015.

Transcription

Occitan
Français
« Al masuc i aviá lo cantalés, lo pastre e lo vedelièr, e un rol quand la montanha èra pus bèla. Enfin, naltres, aviam pas que tres òmes, quoi.
Alara matin e ser, molzián las vacas e fasián calhar lo lach tot de suita après la molza. E pièi cachavan la toma e fasián lo fromatge, pièi fasián la forma cada dos jorns o cada tres jorns suivant que i aviá de lach. La forma se metiá a la cava, amont, e i demorava tot l'estiu. E pièi l'auton caliá davalar. Alara se vendiá, alara, o se metiá en cava per lo conservar pus tard. »
Les buronniers
« Au masuc, il y avait le cantalés, le pastreet le vedelièr, et un rolquand la montagne était plus grande. Enfin, nous, nous n’avions que trois hommes, quoi.
Alors matin et soir, ils trayaient les vaches et ils faisaient cailler le lait tout de suite après la traite. Et puis ils pressaient la tome et ils faisaient le fromage, puis ils faisaient la fourme tous les deux jours ou tous les trois jours suivant le lait qu’il y avait. La fourme était mise à la cave, là-haut, et elle y restait tout l’été. Et puis l’automne il fallait descendre. Alors on le vendait, alors, ou on le mettait en cave pour le conserver plus tard. »

Localisation

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