La sopa de sèrp

Collecté en 1997 Sur la Commune de Sénergues Voir sur la carte
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Introduction

Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.

Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours.

On avait au jardin les plantes médicinales de première nécessité : lys blanc, menthe, arnica, millepertuis…

On faisait aussi souvent appel à des guérisseurs.

La peau ou la chair des serpents (sèrps) était utilisée pour lutter contre une multitude de pathologies, notamment les douleurs abdominales et les maladies de peau.

En occitan, le mot sèrp signifiant serpent est féminin : una sèrp.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Maurice FAYEL

né en 1922 au Ferradier de Sénergues.

Transcription

Occitan
Français
« Dins lo temps, quand ne tuàvem una, l'espelàvem, la metiam salar e la fasiam secar. E pus tard, ne fasiam de sopa. Una vesina qu'aviá d'eczéma, de crosta de mal, sus ela, li fasquèron de sopa de sèrp e, dins quauques tempses, aquò sesquèt passat. »
La soupe de serpent
« Autrefois, quand nous en tuions un, nous l'écorchions, nous le mettions au sel et nous le faisions sécher. Et, plus tard, nous en faisions de la soupe. Une voisine qui avait de l'eczéma, ils lui firent de la soupe de serpent et, en quelques jours, ce fut passé. »

Localisation

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