Introduction
Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.
Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours.
On avait au jardin les plantes médicinales de première nécessité : lys blanc, menthe, arnica, millepertuis…
On faisait aussi souvent appel à des guérisseurs.
La peau ou la chair des serpents (sèrps) était utilisée pour lutter contre une multitude de pathologies, notamment les douleurs abdominales et les maladies de peau.
En occitan, le mot sèrp signifiant serpent est féminin : una sèrp.
Vidéo
Maurice FAYEL
né en 1922 au Ferradier de Sénergues.
Transcription
Occitan
Français
« Autrefois, quand nous en tuions un, nous l'écorchions, nous le mettions au sel et nous le faisions sécher. Et, plus tard, nous en faisions de la soupe. Une voisine qui avait de l'eczéma, ils lui firent de la soupe de serpent et, en quelques jours, ce fut passé. »