L'Epitre de la Nacion

Collecté en 2004 Sur la Commune de Sébazac-Concourès Voir sur la carte
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Introduction

La foi n'empêchait pas l'existence d'histoires drôles, de formules ou de chants satiriques raillant le clergé, les paroissiens ou les pratiques religieuses.

Les parodies du sacré sont calquées sur des matrices issues de la liturgie.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Louis (Léon) FAU

né en 1929 à Concourès.

Transcription

Occitan
Français
« L’epitre de la Nacion,
Aquò dels autres es pas miu.
L’autre jorn, après-deman,
Anère a cò d’aquel que n’i èra pas.
Aquel que n’i èra pas,
Me respondèt : “Qual es aquí ?
– Aquò soi ieu que veniái cercar una oleta
Per far còire una lebreta,
Que ieu n’aviái pas…
– N’ai tres : una sans quèrba,
L’autra sans cuol,
L’autra que i a pas avut jamai res dedins.”
Anère un pauc pus bas,
Trobère un niu de planhòla,
Amai i aviá l’aucèla.
I po(gu)ère pas margar la man,
I dintrère tot redond.
Anère a cò de Malriu,
Cercar un achon,
Per sortir de mon niu.
Anère a cò de la Valada,
Cercar una escala,
E pièi davalère. »
L’épître de la Nation
« L’épître de la Nation,
Ce qui est aux autres n’est pas à moi.
L’autre jour, après-demain,
J’allai chez celui qui n’y était pas.
Il me répondit : “Qui est là ?”
– C’est moi qui venais chercher une petite marmite
Pour faire cuire un petit lièvre,
Car je n’en avais pas...
– J’en ai trois : une sans anse,
L’autre sans fond,
L’autre n’a jamais rien contenu.”
J’allai un peu plus bas,
Je trouvai un nid de sittelle,
Dans lequel il y avait même la femelle.
Je n’y pus pas faire entrer ma main,
J’y entrai tout entier.
J’allai chez Malrieu,
Chercher une petite hache,
Pour sortir de mon nid.
J’allai chez la Valade,
Chercher une échelle,
Et puis je descendis. »

Localisation

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