Sœur missionnaire (sòrre missionaria) au milieu de ses élèves, Ile de La Digue, Takamaka (Seychelles), 1918

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Introduction

Sœur missionnaire (sòrre missionaria) au milieu de ses élèves, Ile de La Digue, Takamaka (Seychelles), 1918

Assise au centre : mère François de la Réparation, née Germaine Rolland à Roquefort (Ròcafòrt).

« Germaine Rolland naquit à Roquefort le 18 décembre 1876. (…)
Entrée au noviciat de Saint-Affrique le 26 septembre 1901, Germaine prit le saint habit le 19 mars 1902 sous le nom de sœur François de la Réparation. Ce fut une fervente novice et elle fit sa profession le 19 mars 1904.
Pendant deux ans, sœur François resta à Paris, perfectionnant ses connaissances, puis reçut son obédience pour l’Afrique. En débarquant à Dakar, quelle joie de rencontrer son frère qui y était en garnison et en excellents termes avec notre communauté ! Après quelques jours de repos, sœur François reprit la mer jusqu’à Sierra Léone et aida à l’orphelinat de Freetown. Court séjour sous ce climat hostile aux Européens. 
La révérende-mère générale envoie alors la jeune sœur à Lisbonne pour enseigner le français à notre pensionnat de San-Patricio. Mais en 1908, la peste éclate aux Açores. Nos sœurs de l’hôpital sont débordées et les docteurs lancent un S.O.S. La mère supérieure met les sœurs de Lisbonne au courant de la situation et demande simplement : “Qui veut aller soigner les pestiférés ?”. Des mains se lèvent, dont sœur François. Trois sœurs sont choisies et partent, confiantes en la bénédiction de Dieu et les prières de la communauté. A Angra, elles se dévouent de jour et de nuit, ont souvent l’immense bonheur d’ouvrir le ciel à leurs malades et rentrent saines et sauves à Lisbonne.
Appelée à la maison-mère pour y prendre un repos nécessaire quelques mois après, en novembre 1909, sœur François s’embarque de nouveau. Elle va cette fois faire un long bail avec les Seychelles : 1909-1911, Port-Victoria ; 1911-1927, Baie-Lazare. (…) En 1927, elle est supérieure à La Digue, puis économe à Port-Victoria en 1931. Elle y assure aussi des cours de français à l’école secondaire, dirige la confrérie de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, jusqu’en 1949 où une grave maladie obligea à la relever de ses fonctions. 
La bonne mère passa ses quatre dernières années à l’infirmerie, priant, tricotant, lisant. Elle mourut le 7 décembre 1953. » (Extrait de Mère François de la Réparation Rolland, religieuse de Saint-Joseph de Cluny)

Sòrre missionaria, Ile de La Digue, Takamaka (Seychelles), 1918

Photo

Sœur missionnaire (sòrre missionaria) au milieu de ses élèves, Ile de La Digue, Takamaka (Seychelles), 1918
© MARQUES André (Roquefort-sur-Soulzon)

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