Las fedas

Collecté en 1997 Sur les Communes de Roquefort-sur-Soulzon, Vézins-de-Lévézou Voir sur la carte
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Introduction

Avant l’avènement de la Lacaune et du roquefort, beaucoup de fermes avaient un petit troupeau de moutons pour le lait, la laine et l’agneau.

L'élevage se développa dans la seconde moitié du XIXe siècle. On construisit alors des bergeries indépendantes que l’on appela jasses (jaças). Faute jasse, la nuit, on enfermait les bêtes dans des parcs (pargues) mobiles extérieurs. Les bêtes n'étaient jamais seules en extérieur.

Avec le développement de Roquefort, progressivement, à partir de la fin du XIXe siècle, des laiteries (lachariás, lachariès) s’installèrent dans les villages, dans certains hameaux et même dans les exploitations les plus importantes, partout en Rouergue, à l’exception de l’extrême nord et de l’ouest du département. Beaucoup de villages avaient plusieurs laiteries dépendant de sociétés différentes.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Renée ANDRIEU

née Bréfuel en 1930 à l'Hermet de Vezins, décédée en 2011.

Transcription

Occitan
Français
« Las molziam matin e ser, metiam lo lach dins de bidons. Aquò's pas coma ara qu'avèm aqueles tanks e, lo lach, l'anàvem portar a la lachariá del Ram e fasián lo fromatge, pardí.
Los tropèls… Delargàvem lo matin, las clausiam a miègjorn, las tornàvem delargar a quatre oras e tornàvem claure per mólzer lo ser. Aquò èra un dròle de trabalh… C'est-à-dire aviam un pastre per las gardar, aquò èra pas coma uèi. Uèi aquò's puslèu lo monde ancien que gardan las fedas, cadun garda las siás, se lo(g)a pas de pastre, ara. I aviá mai de personel, caliá mólzer aquelas fedas ! E pièi, cossí dire ? O sabe pas. »
Les brebis
« Nous les trayions matin et soir, nous mettions le lait dans des bidons. Ce n’est pas comme maintenant que nous avons ces tanks et, le lait, nous allions le porter à la laiterie du Ram et ils faisaient le fromage, bien sûr.
Les troupeaux... Nous les sortions le matin, nous les rentrions à midi, nous les sortions à nouveau à quatre heures et nous les rentrions à nouveau pour traire le soir. C’était un drôle de travail... C’est-à-dire nous avions un berger pour les garder, ce n’était pas comme aujourd’hui. Aujourd’hui c’est plutôt les gens âgés qui gardent les brebis, chacun garde les siennes, on ne loue pas de berger, maintenant. Il y avait plus de personnel, il fallait traire ces brebis ! Et puis, comment dire ? Je ne sais pas. »

Localisation

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