Poulie (carrèla) installée sur un linteau (lindal, lundar) de fenêtre de mur-pignon (capial) et clef de tirant, décembre 1998

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Introduction

Ribièira de Tarn, decembre de 1998

Poulie (carrèla) installée sur un linteau (lindal, lundar) de fenêtre de mur-pignon (capial) et clef de tirant, décembre 1998

Appelé descarga (en Camarès), granièr, plancat, pusalt ou trast, le grenier était situé directement sur les pièces d’habitation, sous la toiture. On y accédait soit par un escalier cloisonné, sous lequel on plaçait un lit, soit par une échelle de meunier et une trappe utilisables par les hommes portant des sacs de blé, ou encore par une simple échelle et une trappe (trapèla) faite de planches amovibles. En Rouergue occidental, les échelles étaient pivotantes et escamotables entre deux poutres du plafond.
On y mettait le grain soit à même le plancher, entre des planches, soit dans une arche (arca) ou dans de grandes paillasses (bondas, gojas, palhassas…). Dans le grain, on conservait des œufs, des poires… Parfois, on conservait aussi des pommes, des châtaignes ou des noix, le vinaigre et l’huile…

Dans les villes, le grenier, muni d’une ouverture en façade avec poulie (carrèla) servait aussi de réserve pour le foin.

Photo

Poulie (carrèla) installée sur un linteau (lindal, lundar) de fenêtre de mur-pignon (capial) et clef de tirant, décembre 1998
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

Localisation

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