Pierres d'envol pour pigeons (colombs favards, pijons) sur un mur pignon (capial) de grange (fenial, granja), en Ségalar (secteur de Rieupeyroux), janvier 1999
Introduction
Pierres d'envol pour pigeons (colombs favards, pijons) sur un mur pignon (capial) de grange (fenial, granja), en Ségalar (secteur de Rieupeyroux), janvier 1999
Fréquent en toponymie, le terme de colombièr n’est guère utilisé pour pigeonnier. Dans l’usage, on parle de pijonièr.
De la même manière, si le terme de colomb favard est utilisé par les chasseurs pour désigner le pigeon ramier, on emploie surtout celui de pijon pour le pigeon.
Le pigeon procurait un complément d’alimentation ou de revenus à peu de frais car il allait chercher sa nourriture un peu partout. Il fournissait la colombine (colombine, galinassa) dont on se servait pour les jardins et, diluée, pour les vignes. On redoutait cependant leurs fientes sur les toitures, surtout lorsqu’on récupérait l’eau pour alimenter les citernes. D’où l’intérêt des pigeonniers (colombièrs) isolés.
Colombièr de fenial, sul Segalar (canton de Riupeirós), genièr de 1999
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