Lo teisseire e lo cardaire de Ròdas

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas) ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin. On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira ou canabal. Ces terres, fines et faciles à travailler, étaient souvent à proximité de l’eau. Elles sont généralement devenues des jardins potagers.

On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (la penche de cardaire).

Le travail du chanvre, bien représenté au Musée du Ségala à Pradinas, comportait, après la culture et la récolte, le rouissage, le séchage, le broyage, le cardage, la filature et le tissage.

On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn). Afin de produire de la salive pour humecter le fil, les fileuses (fialairas) suçaient une châtaigne séchée (rufet, auriòl) ou un noyau de prune (clòsc de pruna).

Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages.

Les draps (lençòls) en chanvre étaient rêches et il existait des moulins à foulon (molins paraires, molins combaires) pour parer les pièces de tissus. Avec l'arrivée de la mécanisation, les filatures (filaturas, mecanicas) remplacèrent les ateliers de tisserands.

Ethnotexte

Reunion RHODES DE RIEUPEYROUX

Avec : ALAUX Albert, né en 1911 à Rhodes de Rieupeyroux ; ALAUX Darie, née Cabrit en 1914 à Lunac ; AMANS Georges, né en 1925 à Rhodes de Rieupeyroux ; AMANS Jeanette, née Clermont en 1932 à Saint-Hippolyte ; BARRIAC Josette, née Chinchole en 1935 à Miquels de Rieupeyroux ; FRAYSSINET Maria, née Bastide en 1922 à Rétauly de Rieupeyroux ; FRAYSSINET René, né en 1916 à Rhodes de Rieupeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« Li aviá un teisseire a Ròdas. Mon paire l’aviá vist trabalhar, aviá un talhièr ambe de pedalas e lançava las navetas d’un costat coma de l’autre.
N’i aviá un que èra cardaire atanben. »

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