Lo cambe

Collecté en 1999 Sur les Communes de Rieupeyroux, Rodez Voir sur la carte
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Introduction

Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas) ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin. On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira ou canabal. Ces terres, fines et faciles à travailler, étaient souvent à proximité de l’eau. Elles sont généralement devenues des jardins potagers.

On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (la penche de cardaire).

Le travail du chanvre, bien représenté au Musée du Ségala à Pradinas, comportait, après la culture et la récolte, le rouissage, le séchage, le broyage, le cardage, la filature et le tissage.

On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn). Afin de produire de la salive pour humecter le fil, les fileuses (fialairas) suçaient une châtaigne séchée (rufet, auriòl) ou un noyau de prune (clòsc de pruna).

Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages.

Les draps (lençòls) en chanvre étaient rêches et il existait des moulins à foulon (molins paraires, molins combaires) pour parer les pièces de tissus. Avec l'arrivée de la mécanisation, les filatures (filaturas, mecanicas) remplacèrent les ateliers de tisserands.

Ethnotexte

Jean LABASTIDE

né en 1927 à La Maynobe de Rieupeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« Fasián lo cambe per la tèrra la pus bona qu’avián.
L’arrièire-grand-paire aviá un mestièr e anava vendre la tela a Rodés amb un ase e una biaça. »

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