Las fedas

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

D’après Henri Enjalbert (Rodez, 1910 - Naucelle, 1983), géographe et universitaire, le Ségala était autrefois le royaume des troupeaux de moutons qui paissaient sur les étendues de bruyère (brugas, burgas), toutefois la référence aux fedas est assez marginale dans la tradition orale. Mis à part l’intermède de la Guerre de 40 où on avait quelques fedas pour la laine (lana), les troupeaux semblent avoir été plus rares sur le Ségala que dans d’autres régions. On peut toutefois penser que, avant la Guerre de 14, la plupart des exploitations avaient quelques fedas, ne serait-ce que pour répondre aux besoins de l’ostal en matière de lainage et pour l’agneau (anhèl).

La traite pour Roquefort s'est peu développée dans ce secteur du département.

Dans les secteurs où l'élevage ovin était important, la laine (lana) avait une valeur domestique et commerciale qu’elle a perdue de nos jours. On la vendait, on la faisait filer aux filatures du pays, on en faisait des couvertures piquées et des matelas… Quelquefois, on en filait un peu à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn) pour tricoter.

Los debasses sont les bas.

Ethnotexte

Michel CADILHAC

né en 1926 à La Guionie de Rieupeyroux, décédé en 2016.

Transcription

Occitan
Français
« N’aviam un tropèl per la lana, per far de debasses. N’i aviá de blancas, n’i aviá de negras… »

Pas de traduction pour le moment.

© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...