La trèva dels quatre camins

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre des héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme d'un défunt. Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle. Des plaisantins pouvaient en jouer.

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© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Yvon NATTES

né en 1928 à La Penchinerie de Rieupeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« Venián d'escodre al vilatge a costat que s'apèla Lo Boscal e s'anèron metre als quatre caminses e n'i a un parelh que se ja(gu)èron pel camin, plegats dins un lençòl blanc. N'i aviá quauqu'autres que avián alucada una gròssa candela e los autres avián metudas de cadenas al torn del còl.
Quand lo vegèron arribar, se metèron a brandir las cadenas e ben agèt talament paur que aquel ser, escusatz-me de l'expression, mès ne caguèt tornar mai a las calças. La paur lo sasi(gu)èt. Vos rendètz compte ? Veire dos tipes ja(g)uts per la rota, sabiá pas de qu'èra aquò… E de candelas alucadas… Ieu, a lor plaça, auriái fach parelh, certenament. »
Le revenant des quatre chemins
« Ils venaient de dépiquer au village à côté qui s’appelle Le Bouscal et ils allèrent se mettre aux quatre chemins et il y en a deux qui s’allongèrent sur le chemin, enveloppés dans un drap blanc. Il y en avait quelques autres qui avaient allumé une grosse chandelle et les autres avaient mis des chaînes autour du cou.
Quand ils le virent arriver, ils se mirent à secouer les chaînes eh bien il eut tellement peur que ce soir-là, excusez-moi l’expression, mais il en chia à nouveau dans son pantalon. La peur le saisit. Vous vous rendez compte ? Voir deux types allongés sur la route, il ne savait pas ce que c’était... Et des chandelles allumées... Moi, à leur place, j’aurais fait pareil, certainement. »

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