La misson

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines javeleuses (gavelairas), puis lieuses (ligairas). Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d'un très bon œil.

Souvent, le travail se faisait en chantant. 

Pour lier les gerbes à la main, on employait un ligador.

On faisait des tas (crosèls) de douze ou seize gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient parfois ensuite disposés en petits gerbiers (garbièiras) d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl).

Les missonièiras sont des chants de moissons dont le rythme assez lent s'accordait avec le travail des moissonneurs. En 1990, le père Ernest Amans, curé de Pappeete né en 1913 à Rhodes, chantait encore bien volontiers une missonièira qu’il tenait de son grand-père. 

Ethnotexte

Reunion RHODES DE RIEUPEYROUX

Avec : ALAUX Albert, né en 1911 à Rhodes de Rieupeyroux ; ALAUX Darie, née Cabrit en 1914 à Lunac ; AMANS Georges, né en 1925 à Rhodes de Rieupeyroux ; AMANS Jeanette, née Clermont en 1932 à Saint-Hippolyte ; BARRIAC Josette, née Chinchole en 1935 à Miquels de Rieupeyroux ; FRAYSSINET Maria, née Bastide en 1922 à Rétauly de Rieupeyroux ; FRAYSSINET René, né en 1916 à Rhodes de Rieupeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« Quand missonavan a la fauç cantavan e se respondián d’un costat a l’autre. »

Pas de traduction pour le moment.

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