La misson

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines javeleuses (gavelairas), puis lieuses (ligairas). Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d'un très bon œil.

Souvent, le travail se faisait en chantant. 

Pour lier les gerbes à la main, on employait un ligador.

On faisait des tas (crosèls) de douze ou seize gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient parfois ensuite disposés en petits gerbiers (garbièiras) d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl).

“Coratge missonièrs” est une missionièira, c'est-à-dire un chant de moissons dont le rythme assez lent s'accordait avec le travail des moissonneurs.

Ethnotexte

Georges CHEVALIER

né en 1929 à Rieupeyroux, décédé en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« Anàvem missonar lo jorn perque fasiam de gavèlas qu’apelàvem e estacàvem lo blat la nuèch perque la palha per far las li(g)as èra pus doça.
Aquò’s aquí que cantàvem “Coratge missonièrs”. D’un camp a l’autre nos respondiam, entre missonièrs. »

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Localisation

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