La bugada al pesquièr
Introduction
Certaines femmes, las lavairas, se faisaient payer pour faire la lessive (bugada) pour les autres.
Les cendres, conservées dans le cendrièr ou cendreta servaient à obtenir le lessiu pour laver le linge dans un chaudron en cuivre (pairòl). La bugada était ensuite rincée à la mare (pesquièr) ou au ruisseau (riu). On utilisait un battoir appelé batadoira. On étendait les draps (lençòls), après les avoir essorés par torsion (tòrcer), sur l'herbe ou sur une haie.
Très nombreuses sur le Ségala, les mares (pesquièrs) servaient de réserve d’eau pour l’irrigation, pour abreuver le gros bétail et pour la lessive (bugada). Elles étaient construites avec soin, à l’aide d'argile (tèrra riala).
Ethnotexte
Roger MOUYSSET
né en 1931 à La Fage de Rieupeyroux, décédé en 2010.
Transcription
Occitan
Français
Dejost, li metián una bonda, un aure curat amb un trauc per lo desbondar. En principe, aquò se fasiá ambe de vèrnhe o de beç. Quand dubrissián, l’ai(g)a partiá. »
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