Écolières (escolanas) devant la chapelle (capèla) préromane, à Verdun

Introduction

Écolières (escolanas) devant la chapelle (capèla) préromane, à Verdun

Verdun

« Probablement petit oppidum gaulois sur lequel fut établi, au Moyen Age, un petit château, chef-lieu d’une des douze baronnies dépendant du comte de Rodez. Il avait dans sa mouvance les paroisses, ou une partie des paroisses, de Quins, Carcenac, Gramond, Jouels, Saint-Clair, Lugan, Salan, Camboulazet et Frons, sans oublier le village et le château de Cadars, la seigneurie était partagée au XIIIe siècle entre le seigneur de Castelmary et celui de Malemort ou de Villelongue (hommage de Brenguier de Malemort à Henri comte de Rodez en 1265). A la fin du XIIIe siècle, le château passa en entier sous la main des Castelmary, puis par mariage, à la fin du XIVe siècle, sous celle des Vernhe. En 1452, Verdun et La Motte passèrent par le mariage de Cécile de Vernhe à la famille de Saunhac (XVe-XVIIe siècles). 

A partir du XVIe siècle, la baronnie fut arrentée : en 1553 par Clément de Saunhac, seigneur de Belcastel, à Hugues Caulet, seigneur de Cadars. En 1639, la seigneurie de Verdun vint par mariage à la famille de Vielcastel, qui la garda jusqu’à la Révolution. Verdun était sous l’Ancien Régime le chef-lieu de la communauté de Quins (consulat). Il y eut un petit village avec un faubourg (le barri). Le château était réputé ruiné en 1703.

Il ne reste plus à Verdun que la ruine d’une vieille tour et la chapelle de Saint-Clair préromane, remaniée au XIe siècle (nef), à chevet carré et voûte du choeur en berceau. Elle a été sauvée de justesse par une association créée en décembre 1975. Le clocher est porté sur la façade, elle-même percée d’un oculus. De chaque côté du maître-autel, restes de peintures murales (La Vierge et saint Michel). Saint-Clair fut jusqu’aux alentours de 1950 le but d’un pèlerinage local (fête le 1er juin). La chapelle était annexe de Quins. » (Jean Delmas, 1995)

Verdun de Quins