Las vinhas

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Prévinquières Voir sur la carte
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Introduction

Quelques vinhas étaient cultivées sur les terrasses (paredons) des coteaux (travèrs) bien exposés des communes de Vabre-Tizac, Saint-Salvadou, Prévinquières et La Bastide. La culture de la vigne était principalement destinée à une consommation familiale mais elle disposait aussi d’un débouché de proximité avec les aubèrjas et les bourgs voisins pour d’éventuels excédents. 

Il semble que les plants locaux les plus anciens aient été lo negret, lo tarràs, lo saumancés et lo moissalés.

En Rouergue beaucoup de vinhas étaient plantées après un défonçage en profondeur réalisé sous forme de fossés (valats) au fond desquels des fagots de bruyère (bruga, burga, bruguièira) et de genêts (ginèsses) étaient placés en guise de fumure de longue durée.

En outre, pour fumer chaque pied, on plaçait selon un cycle pluri-annuel, du fumier de brebis (fems de feda), de la fiente de pigeon (colombina) ou de poule (galinassa).

Pendant l’hiver il fallait tailler et lier les sarments en couronne pour certains plants comme le mansois (saumancés).

Au printemps, les vinhas étaient piochées (fòire) à bras et souvent en équipe (còla).

Les vendangeurs (vendemiaires) coupaient le raisin (rasim) avec une serpe ou un couteau (cotèl) et ils vidaient leur panier dans une corbeille (desca) transportée à l’aide d’un cabeçal jusqu’à une cuve (cuba) placée sur un char (carri). Le raisin était ensuite foulé aux pieds dans la cuba ou la tona placée à la cave.

Ethnotexte

Camille SCUDIER

né en 1913 à Félix de Prévinquières, décédé en 2015.

Transcription

Occitan
Français
« I aviá de grand noir qu’apelavan, lo saumancés, n’i aviá que avián d’òtellò, èra pas dels pus tarribles m’enfin…
Anavan traire o de ginèsses o de bruguièira que metián al fons del valat. Aquò fumava.
Cada an, un parelh de cinc o sièis rengadas, entremièg las doas socas, fasiam un trauc ambe la bigòssa e metiam una forcada de fems, de fems de feda sustot. Ne fasiam un bocin cada an. La colombina, amai aquò de las polas, tot aquò partiá a la vinha.
Pel saumancés, fasiam una anèla qu’apelavan.
Vendemiàvem ambe de panièrs e metiam la cuba al fons o a la cima de la vinha. Espotissiam los rasims après a l’ostal ambe los pès. »

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