Lo teisseire

Collecté en 1998 par IOA Sur les Communes de Prades-d'Aubrac, St-Chély-d'Aubrac Voir sur la carte
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Introduction

Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas), ou avec des fibres végétales, le chanvre (cambi, cambe) et le lin.

On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira. Ces terres, fines et faciles à travailler, étaient souvent à proximité de l’eau. Elles sont généralement devenues des jardins potagers.

On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (una penche de cardaire).

On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn).

Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages.

Ethnotexte

Simone FERRIÉ

née Girbal en 1926 à Prades d'Aubrac.

Transcription

Occitan
Français
« Mon arrière-grand-paire fasiá la tela. Quand n’aviá fach un rotlèu, l’anava vendre. »

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