Gargantuan

Collecté en 1997 Sur les Communes de Pomayrols, St-Laurent-d'Olt Voir sur la carte
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Introduction

Gargantua est l'un des personnages mythologiques les plus populaires dans les régions françaises et occitanes. Rabelais en fit un de ses héros au XVIe siècle.

La taille extraordinaire de Gargantua permet le récit de situations pour le moins étonnantes. Dans l'œuvre de Rabelais, il décroche les cloches de Notre-Dame pour les suspendre au cou de sa jument. De même, selon le récit le plus connu de la tradition orale rouergate relative à ce personnage, en se désaltérant dans une rivière, un pied sur chaque montagne, Gargantua croit avaler un insecte ou une brindille alors qu'il vient d'ingérer un attelage entier qu'une crue avait emporté.

Des aspects particuliers du relief sont également parfois imputés à ce géant (trace de pied sur un rocher, pierre gigantesque…). On parle alors de contes étiologiques. Ces contes expliquent l'origine du monde, des paysages, de l'homme, des animaux, des plantes...

D'autres géants comme Samson et parfois le Juif errant ont également été évoqués au cours de nos enquêtes.

Henri Mouly (1896-1981) a publié une longue version de la légende de Gargantua (dans Legendas de Roergue ainsi que dans la Revue du Rouergue) inspirée par la tradition orale autour de l'os de baleine de l'église de Saint-Martial (appelé aussi omoplate de Samson ou platèla de Gargantuan). Cette légende s'appuie également sur les rochers dispersés dans Rieupeyroux que Gargantua aurait lancés depuis la chapelle Saint-Jean.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Auguste RIGAL

né en 1917 à L'Alauset de Saint-Laurent.

Transcription

Occitan
Français
« Èra grand, bèl e bèl, aquò èra un grand fenomèna. Alara buviá l'ai(g)a de z'Òlt. Metiá un pè sul puèg de La Prada e un altre sul puèg del Vergonhós. Se corbava e buviá tota l'ai(g)a d'Òlt dins un còp. »
Gargantua
« Il était immense, grand et grand, c’était un grand phénomène. Alors, il buvait l’eau du Lot. Il mettait un pied sur la colline de La Prade et un autre sur la colline du Vergounhoux. Il se courbait et il buvait toute l’eau du Lot d’un coup. »

Localisation

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