Introduction
Vue générale, octobre 1999
Les premières fortifications réutilisent parfois d’anciens sites d’“oppida” ou de caps-barrats.
Lorsqu’il s’agit de rochers escarpés dans lesquels ont été taillées des encoches supportant des superstructures en bois (Anglars de Colombièrs), on leur donne le nom de ròca ou de pèira. Le terme de pèira étant plutôt répandu en Rouergue méridional. La Ròca de Pris est mentionnée en 801.
« Le village est établi sur la rive droite de la Jonte en face du Rozier. Sur le plan religieux, le lieu dépendait de la paroisse de Saint-Jean-de-Balmes sur le Causse noir. Lorsque le siège de la paroisse fut transféré à Veyreau, Peyreleau fut uni au Rozier et rattaché au diocèse de Mende. L’ancienne chapelle Notre-Dame des Mirabels devint église paroissiale après le Concordat (1803). Il y aurait eu une autre église, Saint-Martin del Py, sur la rive gauche du Tarn, en aval du confluent de la Jonte (donation à l’abbaye d’Aniane vers 1050).
Peyreleau fut une seigneurie, celle de la famille de Peyreleau, qui relevait des seigneurs de Sévérac (hommage des habitants à Gui de Sévérac en 1333) et des vicomtes de Creissels. Vers 1150, Hugues et Guilabert de Montferrand prêtaient hommage au vicomte de Millau, Raymond-Béranger, pour Montferrand, Peyreleau et Capluc. Par la suite, la famille d’Albignac s’établit au Triadou où elle éleva une maison forte, agrandie d’une tour en 1617 et d’une chapelle octogonale ornée de fresques vers 1669. Les Albignac acquirent la seigneurie de Peyreleau au XIIe siècle et la vicomté de Creissels.
On essaya de développer au XVIIIe siècle l’industrie de la soie (influence des Cévennes). » (Jean Delmas, 1999)
Pèiralèu, octobre de 1999
Toponymes ayant un rapport avec pèira (pré-celtique, latin) : (Versòls e) La Pèira, Pèiralèu, Peiròlas, Peirussa (lo Ròc)...
• avec déterminant : Lada-Pèira ; Pèira-Alba, Bruna, Galharda, Garda, Lada...
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