Las devocions a Sant-Meèn e Sant-Girvais
Introduction
Les populations ont parfois mis spontanément sous la protection de saints thaumaturges des lieux sacrés aux vertus prophylactiques ou curatives.
On allait en pèlerinage à Saint-Méen notamment pour tenter de soigner les maladies de peau et pour protéger les ovins de la gale (ronha).
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Etienne CARTAYRADE
né en 1929 à La Combe de Saint-André de Vézines, décédé en 2020.
Transcription
Occitan
Français
« D'aicí, anavan a Sent-Meèn, alai del costat de Camarés. Aquò èra pel tropèl, per las fedas, per la ronha, la ronha de la lana parce que de ronha n'i a de doas menas : i a la ronha cabrada, la qu'an sul nas las fedas, enfin duèi n'i a pas pus de tot aquò, e pièi n'i a que l'avián aicí sus l'esquina. Aquò èra per la ronha de l'esquina que caliá anar a Sent-Meèn e portar l'ai(g)a de Sent-Meèn.
E pièi aquí del costat de Meiruèis, a Sent-Girvais. Sent-Girvais atanben aquò èra per las fedas, pel tropèl, pel bestial, sustot pel bestial de lana. Las fedas, apelavan aquò lo bestial de lana e, los chavals o los buòus, apelavan aquò lo bestial gròs. »
E pièi aquí del costat de Meiruèis, a Sent-Girvais. Sent-Girvais atanben aquò èra per las fedas, pel tropèl, pel bestial, sustot pel bestial de lana. Las fedas, apelavan aquò lo bestial de lana e, los chavals o los buòus, apelavan aquò lo bestial gròs. »
Les dévotions à Saint-Méen et Saint-Gervais
« D'ici, nous allions à Saint-Méen, là-bas du côté de Camarès. C'était pour le troupeau, pour les brebis, pour la gale, la gale de la laine parce qu'il y a deux sortes de gale : il y a la gale que les brebis ont sur le museau, enfin aujourd'hui il n'y a plus tout cela, et puis il y en a qui l'avaient là sur le dos. C'était pour la gale du dos qu'il fallait aller à Saint-Méen et rapporter de l'eau de Saint-Méen.
Et puis là du côté de Meyrueis, à Saint-Gervais. Saint-Gervais c'était aussi pour les brebis, pour le troupeau, pour le bétail, surtout le bétail à laine. Les brebis, ils appelaient ça le bétail à laine et, les chevaux ou les bœufs, ils appelaient ça le gros bétail. »
« D'ici, nous allions à Saint-Méen, là-bas du côté de Camarès. C'était pour le troupeau, pour les brebis, pour la gale, la gale de la laine parce qu'il y a deux sortes de gale : il y a la gale que les brebis ont sur le museau, enfin aujourd'hui il n'y a plus tout cela, et puis il y en a qui l'avaient là sur le dos. C'était pour la gale du dos qu'il fallait aller à Saint-Méen et rapporter de l'eau de Saint-Méen.
Et puis là du côté de Meyrueis, à Saint-Gervais. Saint-Gervais c'était aussi pour les brebis, pour le troupeau, pour le bétail, surtout le bétail à laine. Les brebis, ils appelaient ça le bétail à laine et, les chevaux ou les bœufs, ils appelaient ça le gros bétail. »
Localisation
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