La porcèla

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Peux-et-Couffouleux Voir sur la carte
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Introduction

Cette formule se récite en caressant la paume de la main de l'enfant, puis en désignant les doigts (du pouce vers l’auriculaire) et en terminant par des chatouilles dans le creux de la main.

Dans la version la plus commune en Rouergue, il s'agit d'un petit lièvre (una lebreta).

Les termes de pairin et de mairina désignaient souvent les grands-parents qui étaient aussi parrain et marraine de leurs petits-enfants auxquels ils donnaient leur prénom.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Marie-Rose VASSAL

née Prieu en 1931 à Couffouleux de Peux et Couffouleux.

Transcription

Occitan
Français
« Quand èrem pichons, los grands-parents nos racontavan des istoèras en patés coma aquela, per exemple :

“Polida, polida !
Un còp i aviá una porcèla,
Que menava cinc porcelons,
Aquel lo menava,
Aquel lo butava,
Aquel lo teniá,
Aquel lo sangnava,
E aquel fasiá : Cui, cui !
Garda-me'n un pauc per mon pairin,
Qu'arribarà plan matin del molin.” »
La truie
« Quand nous étions petits, nos grands-parents nous racontaient des histoires en patois comme celle-là, par exemple :

“Jolie, jolie !
Il était une fois une truie,
Qui conduisait cinq porcelets,
Celui-ci le conduisait,
Celui-ci le poussait,
Celui-ci le tenait,
Celui-ci le saignait,
Et celui-ci faisait : Cui, cui !
Garde-m'en un peu pour mon grand-père,
Qui arrivera de bonne heure du moulin.” »

Localisation

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