Sonar la velhada

Collecté en 2000 Sur la Commune de Palmas Voir sur la carte
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Introduction

Dans chaque paroisse, une personne s'occupait de la sonnerie des cloches : lo campanièr ou la campanièira si c'était une femme.

En plus des offices, le campanièr devait sonner l'angélus et remplir sa fonction en cas de décès dans la paroisse (glas et enterrement), ainsi que les jours de mariage et de baptême, et tenter d’éloigner les orages en sonnant les cloches. Dans certaines paroisses on sonnait également les calendes (la velhada, los trelhons) pour Noël.

Bénévole, il était rémunéré par des dons en nature lors d’une ou de plusieurs quêtes annuelles.

L'électrification des cloches, dans la seconde moitié du XXe siècle, mit fin à cette charge.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Marguerite VIGOUROUX

née Fabry en 1925 à Palmas, décédée en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« Lo campanièr, aquò èra lo garda de Paumàs. E, dins lo temps, las campanas, las sonavan. Èra pas coma ara, sonavan tot. Sonavan los baptèmes, los mari(d)atges, los entarraments e pièi, dotze jorns abans Nadal, sonavan la velhada. Aquò s'apelava los carilhons. Tot lo monde i participava. Lo miun òme montava del trabalh per adujar. E, quand avián finit, fasiam la solenca ! Anàvem manjar de fo(g)assa, dançàvem… Aviá un acordeon, el, e rigolàvem jusca doas oras del matin !
La velha de Nadal, parce que, la velha de Nadal, arrestavan de sonar los carilhons. »
Sonner les calendes
« Le sonneur de cloche, c'était le garde à Palmas. Et, dans le temps, les cloches, ils les sonnaient. Ce n'était pas comme aujourd'hui, ils sonnaient tout. Ils sonnaient les baptêmes, les mariages, les enterrements et puis, douze jours avant Noël, ils sonnaient les calendes. Ça s'appelait les carillons. Tout le monde y participait. Mon mari montait du travail pour aider. Et, quand ils avaient fini, nous faisions la fête ! Nous allions manger de la fouace, nous dansions… Il avait un accordéon, lui, et nous rigolions jusqu'à deux heures du matin !
La veille de Noël, parce que, la veille de Noël, ils arrêtaient de sonner les carillons. »

Localisation

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