Saltar Òlt a Pomairòls
Introduction
Pour traverser le Lot, on faisait appel à des passeurs (passaires) qui se faisaient payer pour la traversée.
Ceux qui avaient des terres des deux côtés du cours d'eau avaient leur propre barque avec laquelle ils transportaient les denrées et les bêtes d'une rive à l'autre.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
André BOUSQUET
né en 1931 au moulin de La Tourre de Pomayrols, décédé en 2018.
Transcription
Occitan
Français
« A la fin de l'altre siècle [XIX], quand i aviá pas lo pònt de Chipòla, saltavan las bèstias, las muòlas, los pòrcs, tot, las vacas sus una barca. Avián una gròssa barca facha ambe dos roves e relevada davant e darrès. Saltavan Òlt coma aquò, quand i aviá tròpa d'ai(g)a. Quand i aviá pas d'ai(g)a, saltavan a pè.
Un còp, i a dos domestiques, sai pas cossí fasquèron, guidèron pas la barca coma cal, e s'anèron fotre sul ròc qu'es al mièg d'Òlt, que l'òm vei d'aicí. E, per los sortir, po(gu)èron pas los sortir alara anèron cercar las còrdas del cloquiá, de la campana de Pomairòls. Amb una altra barca, anèron portar las còrdas, estaquèron la barca e la montèron coma aquò. »
Un còp, i a dos domestiques, sai pas cossí fasquèron, guidèron pas la barca coma cal, e s'anèron fotre sul ròc qu'es al mièg d'Òlt, que l'òm vei d'aicí. E, per los sortir, po(gu)èron pas los sortir alara anèron cercar las còrdas del cloquiá, de la campana de Pomairòls. Amb una altra barca, anèron portar las còrdas, estaquèron la barca e la montèron coma aquò. »
Franchir le Lot à Pomayrols
« À la fin du siècle passé [XIXe], quand il n’y avait pas le pont de Chipole, ils faisaient passer les bêtes, les mules, les porcs, tout, les vaches, sur une barque. Ils avaient une grosse barque faite avec deux chênes et relevée devant et derrière. Ils franchissaient le Lot comme ça, quand il y avait trop d’eau. Quand il n’y avait pas d’eau, ils le franchissaient à pied.
Une fois, il y avait deux domestiques, je ne sais pas comment ils ont fait, ils n’ont pas dirigé la barque comme il faut, et ils sont allés se foutre sur le rocher qui est au milieu du Lot, qu’on voit d’ici. Et, pour les sortir, ils n’ont pas pu les sortir alors ils sont allés chercher les cordes du clocher, de la cloche de Pomayrols. Avec une autre barque, ils sont allés porter les cordes, ils ont attaché la barque et ils l’ont montée comme ça. »
« À la fin du siècle passé [XIXe], quand il n’y avait pas le pont de Chipole, ils faisaient passer les bêtes, les mules, les porcs, tout, les vaches, sur une barque. Ils avaient une grosse barque faite avec deux chênes et relevée devant et derrière. Ils franchissaient le Lot comme ça, quand il y avait trop d’eau. Quand il n’y avait pas d’eau, ils le franchissaient à pied.
Une fois, il y avait deux domestiques, je ne sais pas comment ils ont fait, ils n’ont pas dirigé la barque comme il faut, et ils sont allés se foutre sur le rocher qui est au milieu du Lot, qu’on voit d’ici. Et, pour les sortir, ils n’ont pas pu les sortir alors ils sont allés chercher les cordes du clocher, de la cloche de Pomayrols. Avec une autre barque, ils sont allés porter les cordes, ils ont attaché la barque et ils l’ont montée comme ça. »
Localisation
Vous aimerez aussi...
En cours de chargement...