Los fabres de Sent-Ginièis e de Pomairòls
Introduction
Maître du fer et du feu, le forgeron (fabre) était un artisan indispensable à la vie rurale puisqu’il fabriquait et réparait les outils, ferrait et soignait les bêtes et rendait mille et un services à tous.
En Rouergue, il était à la fois forgeron, maréchal, taillandier et vétérinaire.
André était meunier au moulin de La Tourre, près de Pomayrols.
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
André BOUSQUET
né en 1931 au moulin de La Tourre de Pomayrols, décédé en 2018.
Transcription
Occitan
Français
« Per picar las mòlas, lo fabre nos aponchava las picas. Las metiá a caufar e aponchava en mème temps. E calçava, çò qu'apelàvem calçar, los bigòsses per trabalhar la vinha. I tornava alongar las banas e i còlava, i sòudava un altre bocin de fèr, d'acièr. Las aponchava. E las picas pariu, pel molin.
Ara n'i a pas pusses de fabres, aquò's tot disparetut.
A Sent-Ginièis, ieu, quand ère jove, n'i aviá tres. Ara aquò's tot disparetut. A Pomairòls mème, n'i aviá un. Mès farrava las vacas, los buòus, las muòlas, los chavals atanben. Fasiá tot. »
Ara n'i a pas pusses de fabres, aquò's tot disparetut.
A Sent-Ginièis, ieu, quand ère jove, n'i aviá tres. Ara aquò's tot disparetut. A Pomairòls mème, n'i aviá un. Mès farrava las vacas, los buòus, las muòlas, los chavals atanben. Fasiá tot. »
Les forgerons de Saint-Geniez et de Pomayrols
« Pour rebattre les meules, le forgeron nous appointait les poinçons. Il les mettait à chauffer et il appointait en même temps. Et il rechaussait, nous disions calçar, les bidents pour travailler la vigne. Il allongeait les dents et il collait, il soudait un autre bout de fer, d’acier. Il les appointait. Et de même pour les poinçons, pour le moulin.
Maintenant il n’y a plus de forgerons, tout a disparu.
À Saint-Geniez, moi quand j’étais jeune, il y en avait trois. Maintenant, tout a disparu. Il y en avait même un à Pomayrols. Il ferrait les vaches, les bœufs, les mules, les chevaux aussi. Il faisait tout. »
« Pour rebattre les meules, le forgeron nous appointait les poinçons. Il les mettait à chauffer et il appointait en même temps. Et il rechaussait, nous disions calçar, les bidents pour travailler la vigne. Il allongeait les dents et il collait, il soudait un autre bout de fer, d’acier. Il les appointait. Et de même pour les poinçons, pour le moulin.
Maintenant il n’y a plus de forgerons, tout a disparu.
À Saint-Geniez, moi quand j’étais jeune, il y en avait trois. Maintenant, tout a disparu. Il y en avait même un à Pomayrols. Il ferrait les vaches, les bœufs, les mules, les chevaux aussi. Il faisait tout. »
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