L'òli de nose

Collecté en 1997 Sur les Communes de Palmas, Pomayrols Voir sur la carte
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Introduction

Pendant longtemps la noix a fourni au Rouergue l’essentiel de l’huile (òli) qui était utilisée pour la cuisine en temps de carême ou pour l’éclairage dans les lampes à huile (calelhs).

On organisait des veillées pour décortiquer les noix (desnogalhar, clussir, dalejar).

La plupart des moulins comme celui d'André à La Tourre de Pomayrols possédaient un ase pour écraser les noix.

En occitan, le mot òli est masculin.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

André BOUSQUET

né en 1931 au moulin de La Tourre de Pomayrols, décédé en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« E ben, a costat, i a çò qu'apelàvem l'ase per faire l'òli de nose. Alara los païsans… Mès, aquò d'aquí, ieu me rapèle quand lo fasián mès n'i a un pauc, pendent la guèrra de 39 !
Alara portavan pas las noses, portavan juste que lo nogalh. Alara los esclafàvem, lo fasiam venir en ai(g)a, pièi lo seras, lo ramassàvem, lo fasiam còire e lo passàvem al truèlh. »
L'huile de noix
« Eh bien, à côté, il y a la meule pour faire l’huile de noix. Alors les paysans... Mais ça, je me souviens quand ils la faisaient mais il y a un moment, pendant la Guerre de 39 !
Alors ils ne portaient pas les noix, ils portaient seulement les cerneaux. Alors nous les écrasions, nous le ramollissions, puis le soir, nous ramassions cela, nous le faisions cuire et nous le pressions. »

Localisation

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